Prendre sa place dans le monde, incarner sa place ici sur Terre et dans sa famille, est un thème complètement d’actualité. Simplement le fait d’assumer sa place génère énormément de peurs. Dans cet article, je vous évoque 5 grands blocages qui nous empêchent véritablement d’oser rayonner.
Blocage n° 1 : quand nous ne nous sentons pas à notre place
Se sentir à sa place signifie prendre sa place dans son corps. Nous ne parlons pas d’avoir le métier que nous souhaitons, d’avoir l’abondance dont nous rêvons, d’avoir la prospérité tant désirée, mais de se sentir véritablement bien dans notre corps. Comprendre que lorsque je me dépose à l’intérieur de moi, dans mon corps, je me sens à la maison, je me sens chez moi.
Je sais que je suis à ma place telle que je suis. Et là, je sens de l‘amour circuler, un espace dans lequel je peux me détendre, où je peux me déposer et où je peux même vibrer en moi. Je ressens de la joie et tout devient possible. Posons-nous les bonnes questions : sommes-nous en train de vivre pleinement cette relation avec notre corps ? Sommes-nous proche de notre corps ? À son écoute ? Est-ce que nous nous sentons reliée, connectée à lui ?
Notre corps physique est une terre pour notre âme, dans laquelle elle va pouvoir se déployer, s’enraciner. C’est grâce à ces racines que notre âme s’élève, que notre âme pousse. Aucun arbre, aucune fleur ne peut se développer sans racine, ni rayonner. Il en est de même pour nous : sans racines, nous sommes mal dans notre corps, nous n’aimons pas notre maison, notre temple et nous ne pouvons nous déployer.
Ainsi commençons par intégrer que nous sommes bien à notre place et connectée à notre corps. À partir de là, nous sommes véritablement armée pour nous déployer. Cela nous demande également d’œuvrer sur énormément de mémoires, de blessures, de chocs émotionnels, d’injonctions et de croyances inculqués autour du corps.
Blocage n° 2 : quand nous ne sommes pas sécure et pleine de vie
Nous devons amener de la sécurité dans notre corps afin de nous détendre, pour pouvoir donner et recevoir. Chaque jour, je suis animée par la vie et je reçois d’elle. Je suis alimentée par la vie, donc je peux donner. Plus je suis au contact de mon corps, plus je suis au contact de mon cœur. De même, plus je m’enracine, plus je peux m’élever et monter haut en vibrations. La vie m’aide à développer les racines de mon corps et les racines de mon cœur.
Nous sommes un et nous devons cesser les dualités, les séparations du corps et du cœur, du corps et de l’esprit, l’humanité de notre divinité, le spirituel du non-spirituel. Nous devons prendre notre place et nous sentir pleine de vie et entière. Renouons avec l’unité qui est en nous. Tout est vie à l’intérieur de nous, nous nous unissons à la vie et tout s’unifie autour de la vie.
Je suis la vie qui a pris forme et toutes les formes sont des formes de vie : je ne sépare plus des morceaux de moi, mais je les réintègre pleinement. Je m’accepte entièrement, même mes côtés les plus sombres, ceux dont j’ai honte, ceux dont j’ai peur, ceux que je renie. Et je me regarde en face, là où j’en suis, avec conscience, avec amour.
Au fur et à mesure, je me sens de plus en plus moi, alignée avec mon cœur, avec mes aspirations, avec ce que je ressens dans mon corps, dans mes corps, et ce, émotionnellement, corporellement, charnellement, intimement. Et cet ensemble fait que je m’autorise à prendre ma place.
Blocage n° 3 : quand nous ne nous autorisons pas à prendre notre place
Si nous ne nous autorisons pas à prendre notre place, alors examinons ce qui bloque à l’intérieur de nous. Ici peuvent se manifester de fausses croyances ou des peurs, voire les deux en même temps.
Les croyances sont des formes de pensées qui racontent des histoires à l’intérieur de nous et qui alimentent notre partie émotionnelle. Ce sont également des blessures tellement cristallisées qu’elles ont formé des masques de petits personnages qui nous empêchent de prendre notre place par peur. Nous avons peur d’être vu, peur de briller, peur de se sentir supérieure, peur d’être vulnérable.
Est-ce qu’être dans la lumière ou devenir visible signifie se mettre en danger ? Cela provient probablement d’un fait relevant d’une mémoire plus ancienne que nous et que nous continuons à porter. Prenons comme exemple la chasse aux sorcières appartenant à l’histoire de notre lignée.
Il serait intéressant pour toi de te poser avec ça et tout simplement de t’imaginer dans la lumière avec d’autres personnes. Autorise-toi à apparaître, à prendre ta place, à incarner la femme que tu as envie d’être. Ensuite, sens ce qui se passe dans ton corps quand tu visualises cette situation. Note toutes les peurs, toutes les croyances et les jugements qui arrivent.
Alors, tu vas obtenir une cartographie de toutes tes fausses illusions, qui va faire apparaître certaines blessures, certains masques que tu continues d’alimenter pour te protéger. Et il se peut aussi que dans ces masques, tu as celui qui veut continuer d’être dans l’ombre, de se cacher, de se minimiser par peur de l’abandon et du rejet de son groupe, de sa famille.
Blocage n° 4 : quand nous ne nous sentons pas authentique
Parfois, nous ressentons un sentiment de stress énorme provoqué par cette envie d’appartenance que nous portons à l’intérieur de nous. Nous avons terriblement besoin d’appartenir à cette grande famille de lumière. Or, si nous ne retrouvons pas cette appartenance dans sa propre famille, nous allons avoir envie de la vivre avec d’autres, des amis, des collègues ou dans une relation amoureuse.
Il arrive même que nous souhaitions rester cachée, de ne pas nous montrer pleinement authentique afin de continuer à être aimée comme les autres ont envie de nous aimer. C’est un sentiment étrange, souvent présent depuis l’enfance. Systématiquement, nous nous sommes adaptée aux autres, voire suradaptée sans nous en rendre compte. Il nous est tellement facile de prendre sur nous, mais à quel prix ?
Combien cela coûte-t-il en énergie ? Combien cela coûte-t-il au quotidien de se réfréner, de se réprimer ? Quels sont les avantages inconscients à continuer de nous suradapter ? Nous sentons-nous véritablement épanouie non pas pour nourrir nos croyances, non pas pour nourrir nos blessures, mais de nous à nous dans notre vérité ?
Nous arrivons alors au dernier grand blocage qui nous empêche de prendre notre place : celui qui consiste à nous sentir coupée de nous-même. Je pense à être coupée de notre cœur, de notre âme, de cette présence, de cette flamme à l’intérieur de nous.
Blocage n° 5 : quand nous sommes coupée de notre âme
Être coupée de son âme nous contraint à nous prouver certaines choses afin de se trouver soi-même. Parfois, nous allons chercher à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur de nous. L’âme est en nous, elle représente notre individualité de conscience. Toi seule peux y croire, mais croire n’est pas forcément la ressentir. Ainsi, je parle de ressenti, car même la croyance en ton âme n’aura pas le même effet que si tu te sens reliée, connectée, traversée en communion avec elle dans tous tes corps.
Quand ton âme vibre dans ton corps, elle devient une vérité, ton principe de vie, une flamme. Cette flamme va t’éclairer, te guider, t’aspirer et t’inspirer. De plus, elle va te donner une grande liberté et de nombreuses responsabilités. À présent, que fais-tu de toute cette inspiration, de toutes ces idées ? Es-tu prête à reprendre ton pouvoir créateur et tes responsabilités sur la vie ?
En effet, il ne faut pas négliger les petits avantages à se laisser vivre, à se laisser porter en accusant un responsable à l’extérieur, sachant que le coupable n’est jamais à l’extérieur. Non, il est en nous. Or, nous avons cette force créatrice et toutes les capacités pour rebondir à l’intérieur de nous.
Toutefois, depuis l’enfance, on nous persuade que nous n’avons pas la capacité de réfléchir par nous-même, que nous n’avons pas la capacité de trouver les solutions par nous-même. Alors, nous sommes amenée à donner notre pouvoir à l’extérieur, à un sachant qui sait à priori mieux que nous. Voici la forme que prend l’école d’aujourd’hui et l’humanité incarne l’école.
Puis, enfin, quand nous sommes à notre place…
Mais personne ne sait mieux que nous que lorsque nous réintégrons ceci, nous retrouvons une vraie force d’action, de manifestation et une réelle puissance connectée à notre cœur.
Quand tu es connectée à ce qui t’anime, tu es et tu te sens à ta place à chaque instant. Tu es à ta place dans ton cœur, dans ce corps et sur cette terre, tu te sens alignée. Alors, tu arrêtes de te poser des questions sur ta mission de vie : tu es, tu vibres, tu kiffes, tu joues, tu jouis, tu vis véritablement.
C’est tout ce que je te souhaite : sois aligné à tes aspirations, à ton cœur dans ton corps et kiffe ton existence, peu importe les aléas, les contraintes. Tu te sens toi, tu es toi et donc à ta place.