Découvrez dans cet article comment préserver votre énergie et comment la cultiver. Nous allons apprendre à stopper cette contagion émotionnelle, ce syndrome du sauveur qui nous conduit à notre perte. Il va falloir réagir pour ne pas se perdre et savoir se centrer. Apprenons à nous ancrer et à mettre en place des moments de présence avec notre être intérieur. Nous devons aussi savourer des moments de douceur présents dans notre cœur afin d’être vraiment là pour notre famille et nos amis.
Préserver votre énergie
Actuellement, les événements qui se déroulent dans le monde entier sont graves et nous le ressentons énergétiquement, et même, collectivement. Aussi, il est primordial de préserver notre propre énergie. En effet, quoique nous fassions, les émotions sont contagieuses. Nous rayonnons ce qui vibre à l’intérieur de nous, donc si nous sommes pris émotionnellement, nous allons le vibrer, et ce, au-delà de nous. Le corps émotionnel planétaire et collectif se remplit. En fait, tous les égrégores qui sont en lien avec ces émotions, qui nous traversent et avec lesquelles nous sommes possédés, nous reviennent.
Alors, nous ressentons cette charge extrêmement puissante. Donc cultiver son énergie revient à prendre conscience de ce à quoi nous nous relions, de ce à quoi nous nous connectons, de ce à quoi nous donnons notre crédit. En fait, c’est un peu comme si nous demandions à notre énergie de se rassembler. Si nous nous centrons sur du négatif, sur de la peur, inéluctablement, nous activons nos propres peurs intérieures.
Arrêter la contagion émotionnelle
Aussi, nous devons stopper cette contagion émotionnelle en commençant par s’occuper de notre propre énergie. Posons alors un regard attentif sur nos émotions, mettons de la clarté, de la lumière dans notre corps émotionnel. Si nous sommes au clair avec l’accueil de nos émotions, de nos blessures émotionnelles, nous avons déjà franchi une étape essentielle (d’ailleurs, je vous renvoie à l’article suivant : apprendre à accueillir ses émotions.).
Toutefois, il est compliqué de stopper cette contagion collective, car plus nous sommes sensibles, plus nous allons la ressentir. Attention, la ressentir ne veut pas forcément signifier l’absorber. Si tel est le cas, je vous demande d’aller regarder à l’intérieur de vous et d’identifier ce qui continue en vous de croire que c’est de votre responsabilité de prendre en charge des émotions qui ne sont pas les vôtres. Je peux vous apporter une réponse, car il s’agit de quelque chose que j’ai bien connu, et à laquelle, je reste particulièrement vigilante.
Avoir le syndrome du sauveur
Je vous parle du syndrome du sauveur. Plusieurs circonstances peuvent nous conduire à jouer ce rôle, soit nous l’avons choisi, soit il nous a été donné par notre famille. Par exemple, nous sommes l’enfant de la dernière chance, nous sommes le rayon de soleil de notre famille, nous sommes l’enfant thérapeute. En fait, toutes ces formes se sont insidieusement installées en nous. Naturellement, très tôt, nous avons pris en charge ce qui ne nous appartient pas. Et cela nous colle à la peau pendant très longtemps.
Nous restons persuadé que notre rôle consiste à sauver les autres, à devenir leur thérapeute, à les faire rire et surtout à absorber leur état émotionnel, jusqu’à devenir leur poubelle émotionnelle. Très vite, nos qualités empathiques sont exploitées : nous avons une qualité d’écoute très rare chez les autres. Donc, on vient nous voir et on vient se décharger émotionnellement, et même énergétiquement sur nous, sans même que nous nous en rendions compte.
Ne pas prendre en charge les émotions des autres
Nous sommes tellement habitué à prendre en charge les émotions des autres que nous pensons que cela est normal, que cela est sain. Je vous invite alors à rendre visite à ce petit personnage à l’intérieur de vous qui veut absolument sauver tout le monde et prendre en charge les émotions d’autrui. Nous pensons bien faire, mais en réalité, nous absorbons ce qui n’est pas à nous et inexorablement, nous nous remplissons d’émotions et de charges vibratoires qui ne sont pas les nôtres.
Au fur et à mesure, nous nous épuisons, nous nous fatiguons et nous avons tendance à nous perdre. Quelles sont nos émotions ? Qu’est-ce qui nous fait vibrer ? Nous ne savons plus quelle est notre identité d’être et quels sont nos vrais besoins. En outre, nous ressentons ce sentiment d’impuissance tout en empêchant l’autre de prendre ses responsabilités sur sa vie. Pour aller plus loin, nous lui enlevons sa liberté de choisir.
Revenir au centre
Nous devons reprendre notre propre pouvoir et cesser de jouer ce rôle du sauveur. Une fois que nous avons acquis le discernement nécessaire pour avoir suffisamment de clarté avec nos émotions, nous n’avons plus besoin d’absorber celles d’autrui. Toutefois, je peux encore les ressentir fortement, ce qui peut me décentrer. Alors, voici une clé essentielle à comprendre et qui est loin d’être futile, nous devons revenir au centre.
Même si nous captons certaines choses, si nous nous ouvrons dans cette réceptivité donc dans notre Yin, en revanche, il est nécessaire de remettre un peu de Yang. Donc, de revenir à nous, dans notre centre, dans notre structure, dans notre vibration, dans notre fréquence…
Tout ceci nous permet de rassembler nos énergies, d’être vraiment dans notre corps. En acceptant d’être bien enraciné dans notre corps, nous allons pouvoir nous relier à notre base de sécurité.
Ressentir l’ancrage
Ainsi, nous ressentons cet ancrage dans notre cœur, dans notre présence, dans cet espace d’amour à l’intérieur de nous. Cet espace nous conduit à la béatitude, à la quiétude, à la paix, au calme profond et à la joie. Donc, nous nous ressentons instantanément et nous retrouvons notre alignement ; cette verticalité, un peu comme un arbre qui joue avec les éléments extérieurs sans perdre sa droiture.
En fait, pour cultiver notre énergie, nous devons entretenir notre présence afin de rester relié à notre fréquence pour ne pas nous décentrer. Nous allons apprendre à préserver notre énergie, à nous cultiver, c’est-à-dire savoir comment nous pouvons nous nourrir et comprendre ce qui nous nourrit. Nous sommes constitué de plusieurs corps. Or, notre tête, notre corps émotionnel, notre corps physique et notre âme demandent tous une certaine forme de nourriture propre à chacun.
Mettre en place des moments de présence
Il faut impérativement mettre en place des moments de présence dans notre quotidien afin de revenir à nous-même. Dans notre emploi du temps, apprenons à inclure des temps pour se poser, de vrais moments de présence à nous-même plutôt yin. Nous devons apprendre à être dans ce qui nous nourrit vraiment et à cesser de faire plusieurs choses en même temps pour enfin prendre pour nous ce vrai moment de reliance, de nourriture psychique.
Chacun de ces moments diffère en fonction de ce que nous aimons, alors ne nous comparons pas les uns aux autres. Certains vont aimer danser, marcher, prendre le soleil, peu importe. Mais surtout, rendons ces moments concrets, donnons-nous rendez-vous même pour 5 minutes par jour afin de cultiver cette présence au quotidien.
Amener de la douceur dans votre quotidien
En parlant de douceur, préserver son énergie, c’est aussi amener de la douceur dans ce que l’on peut vivre avec soi-même. Prendre soin de tous nos corps a pour objectif de ralentir notre rythme infernal à travers toutes ces tâches que nous nous imposons. Il faut que nous fassions du tri et que nous allions à l’essentiel. Il faut amener de la cohérence et de l’intégrité dans tout ce que nous accomplissons.
Aussi, réintégrons notre énergie Yang, car elle est capable de nous soutenir, de nous offrir une structure, un cadre dans lequel nous pouvons nous déposer en respect. Cette énergie va nous permettre de réellement mettre des actions concrètes en place dans notre quotidien. Donc observons-nous et mesurons comment nous nous sentons les soirs de ces journées où nous nous sommes vraiment nourri. Puis réajustons si besoin, jusqu’à ce que l’énergie de notre présence insuffle sa lumière dans tous nos autres corps. Ce qui va changer intérieurement, changer notre manière d’être, changer notre vision.
Retenir comment préserver notre énergie au quotidien
Enfin, nous allons acter toutes ces choses qui nous permettent de conserver cet alignement intérieur. Aussi, cessons de faire ce qui ne nous nourrit pas et préservons notre énergie au quotidien. Réfléchissons aux actions concrètes à mener afin de nourrir certains espaces, vers quoi nous aspirons à aller maintenant.
Rendons-nous où notre cœur nous appelle et où nous nous autorisons à aller pour nous sentir véritablement nourri et aligné avec ce que nous sommes, y compris dans notre environnement et dans toutes nos relations.
